Des dizaines de magasins LIDL sont restés fermés ce mercredi. Chez nous, cela concernait les enseignes de Jemappes, Ghlin, Dour et Tertre. Un mouvement de grève spontané du personnel qui dénonce une surcharge de travail. Depuis 3 ans des négociations sur le sujet sont toujours au point mort. Lors du dernier bureau de conciliation, il y a 15 jours, les organisations syndicales avaient déposé un préavis de grève qui venait à échéance ce matin. Une réunion entre syndicats et direction aura lieu demain. Sans avancée, le mouvement pourrait donc se durcir, cette fois à l'appel des syndicats.

C'est la fin des actions menées depuis lundi par la CNE dans certains Delhaize de la région. La CNE soutenait une travailleuse d'Epinois, qui a presté des heures sans contrat. Elle ne s'est pas vue proposer un CDI, comme le prévoit la loi. Finalement, la travailleuse a préféré en rester là et mettre fin aux actions. Nous avons demandé à Gino Cusumano, délégué de la CSC, comment se sont terminées les négociations avec la direction.  "La direction a reconnu ses torts mais voulait quand même licencier cette dame" 

De nouvelles actions de grève ou d’arrêt de travail ont été menées ce mercredi en front commun dans de nombreuses crèches de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Le secteur se sent oublié depuis plus d’un an et demi et souhaite une meilleure reconnaissance financière et humaine.  Ils étaient une cinquantaine à Namur et presque 200 à Bruxelles. Les travailleurs et travailleuses de la petite enfance ont exprimé leur colère. Ils se sentent oubliés et délaissés depuis le début de la crise sanitaire. 

La CGSP-Enseignement avait appelé les enseignants à observer un arrêt de travail de 50 minutes ce jeudi matin. Pour dénoncer « des conditions de travail insupportables » depuis de nombreux mois et demander davantage de reconnaissance de la part des autorités.  Les classes et les couloirs de l’Académie Provinciale des Métiers sont bien vides ce jeudi matin. Certains élèves, qui n’ont pas pu venir plus tard, patientent en attendant la deuxième heure. Car aujourd’hui, quasiment aucun professeur ne donnera cours entre 8h15 et 9h05. 

Jeudi soir, un chauffeur âgé d'une soixantaine d'année a été agressé par 5 jeunes d'une vingtaine d'année. Alors que le chauffeur leur demandait de remettre leur masque, les adolescents ont refusé d'obtempérer. Le chauffeur leur a donc demandé de descendre du véhicule. Les jeunes ont alors fait le tour du bus pour frapper le chauffeur.  Cette agression est la deuxième dans le Hainaut cette semaine. La première a eu lieu mercredi à la Louvière. Ces deux agressions ont mené à "une grève émotionnelle" de la part du front commun syndical en soutien à leurs collègues. 

C'est le genre d'évènement qui marque l'imaginaire collectif pour longtemps. En 1893, la garde civique montoise tire sur des mineurs borains venus manifester en faveur du suffrage universel. Une émeute qui commence par un coup de feu inattendu et devient un chapitre majeur dans l'histoire de notre région.  

Comme annoncé ce mercredi, la grève du personnel des soins de santé a provoqué de grosses perturbations au sein des hôpitaux. Services fermés, piquets de grève, distribution de tracts, de nombreuses actions ont été menées un peu partout dans le pays. Chez nous, les sites d’Epicura ont été les plus impactés mais au CHR de Mons, le mouvement a été plus important que prévu. 

L'ensemble du personnel du Delhaize, situé Chaussée du Roeulx à Mons, est en grève depuis ce vendredi après-midi. Un mouvement qui a pour but de dénoncer le manque d'effectifs dans les équipes. Depuis la mise en place de la nouvelle organisation, suite aux restructurations dans les grandes surfaces, le personnel doit être de plus en plus polyvalent et souffre du manque de renforts. D'après Gino Cusumo, secrétaire permanent CNE, le mouvement de grève risque de se prolonger si la direction ne fait rien pour changer la situation.   

C'est un sentiment d'inquiétude et d'incompréhension qu'il y avait ce matin au centre de santé Arthur Nazé de Colfontaine. Les membres du  personnel ont décidé de faire grève, le temps d'une journée, pour dénoncer les dégradations, l'insalubrité des lieux, mais surtout, l'inaction, des autorités dans un lieu qui accueille plusieurs classes d'enfants par jour. Si du côté de la commune de Quaregnon, le bourgmestre a rencontré les membres du personnel, et se dit dans l'incapacité d'agir sans l'aval de son homologue de Colfontaine.

Chez Proximus, les jointeurs, techniciens sur le terrain, ont débrayé spontanément en front commun ce vendredi matin. Ils se sont ensuite rendus aux Grands Prés pour bloquer l'entrée de la boutique. Ils ont été suivis par d'autres travailleurs. Une façon, pour pour eux, d'exprimer leur colère quant à l'annonce des 1500 licenciements secs.  Un mouvement de grogne qui pourrait être le premier d'une longue série si la direction de Proximus ne revoit pas son plan de restructuration... Tous les détails dans nos Infos de 18h00.