Dès les premières heures ce mercredi, les trois syndicats du pays étaient sur le front. Une grève nationale qui fait suite au compromis qui n’a pas pu être trouvé entre les patrons et les syndicats, concernant la hausse de la marge salariale. 0,8 % alors qu’ils en voulaient plus…  Alors ce mercredi matin, sur différents sites de la région, l’heure était à la mobilisation et à la discussion, avec les travailleurs. 

Depuis tôt ce mercredi matin, des grévistes se mobilisent partout dans notre région. Fermeture des magasins alimentaires, des zonings industriels, service réduit dans les hôpitaux et sur les lignes de transport en commun. Voici un tour d'horizon des impacts de la grève près de chez vous...

C’est toujours la colère chez les travailleurs de Proximus. Pour rappel, ils protestent contre le plan de transformation qui menacent 1900 emplois. Les syndicats ont appelé à la grève ce mardi. Et ils étaient 1500 à s’être donné rendez-vous à Bruxelles. Parmi eux: une poignée de Montois qui, comme comme tous les travailleurs sont véritablement sous le choc.   

Grosses perturbations à prévoir demain sur tout le territoire et dans notre région. Vendredi 14 décembre, c'est une nouvelle journée d'actions en front commun syndical. Les pensions, toujours en discussions, le pouvoir d'achat qui diminue, les organisations syndicales continuent à essayer de faire passer un message plus social face à un gouvernement bancal en ce moment.  

Lundi un pré-accord est intervenu entre Bpost et les syndicats suite à la grève de la semaine dernière. Pourtant aujourd'hui (15/11/2018), vous n'avez pas reçu de courrier. Le personnel de BPost de la région a décidé de continuer la grève. Des piquets bloquaient à tour de rôle les centres de distribution de Mons, Hornu, Tertre et Dour. Et ça risque de durer, voyez plutôt!

En raison d'un personnel insuffisant, Bpost est en gréve depuis ce mercredi dans tous le pays, aujourd'hui ce sont les centres de distribution qui sont à l'arrêt. Au mail-center de Ghlin, les facteurs se sont donc croisés les bras et en ont profité pour faire ce qu'ils n'ont plus le temps de faire quand ils rentrent du travail.