Les problèmes de la prison de Mons ne sont pas neufs. Entre la vétusté du bâtiment, la surpopulation chronique ou encore le manque de gardiens. Les appels à l'aide se succèdent depuis de nombreuses années. Mais on apprend récemment que dans un jugement du 22 juin dernier, l'Etat Belge a été condamné par le Tribunal de Première instance du Hainaut à réduire, astreintes à la clé, la surpopulation carcérale. Une décision qui ne devrait toutefois pas influencer de manière conséquente la situation de la prison montoise.

Dans son arrêt, rendu dans l'après-midi, la Cour d'appel n'a reconnu ni le caractère dégradant ni inhumain des conditions de détention. Pourtant, le prévenu va être transféré à Namur. Maître Vinclaire, son conseil, s'est dit scandalisé par ces conclusions, et envisage d'autres moyens d'être entendu sur la question.  

Ce jeudi matin, un comité de concertation de base extraordinaire était prévu à Mons pour dénoncer la surpopulation inédite de la prison. Les syndicats mais aussi la direction locale ont du faire le constat du mépris des instances supérieures puisqu'en dehors d'une représentante du Bougmestre Nicolas Martin, personne n'a daigné se déplacer. Pour forcer la rencontre, un préavis de grève a été déposé à l'issue de l'assemblé générale du personnel cet après midi. Un personnel excédé par l'absence d'interlocuteur au comité de concertation de ce matin.

De son coté, le Bourgmestre de Mons Nicolas Martin a effectivement été informé récemment de l'importante surpopulation à la prison de Mons. Il entend bien faire respecter son arrêté si la situation n'évolue pas rapidement vers un mieux. 

Situation intenable à la prison de Mons! De mémoire d'agents, jamais une telle surpopulation n'avait été constatée. Aujourd’hui, ce sont 368 hommes et 43 femmes qui sont détenus, ce qui est 10 % de plus qu'autorisé par l’arrêté communal signé en avril dernier par le Bourgmestre Nicolas Martin qui interdit pourtant toute nouvelle entrée de détenu. Jeudi un comité de concertation de base extraordinaire aura lieu à Mons, les syndicats veulent la stricte application de l'arrêté. 

Non à une maison de détention à Colfontaine. Le Bourgmestre Luciano d'Antonio ne peut pas être plus clair. Une motion refusant cette mini prison sera d'ailleurs soumise au vote mardi prochain au conseil communal. En attendant, on vous explique ce qu'est une maison de détention et pourquoi le bourgmestre s'y oppose fermement...

Depuis ce lundi 22h, les prisons francophones ont emboité le pas des établissements néerlandophones et sont en grève pour 24h. Une nouvelle fois, le mouvement de grogne porte sur le manque de personnel et la surpopulation carcérale.

Mons aura une nouvelle prison à l'horizon 2030. Le Secrétaire d'Etat Mathieu Michel l'a annoncé officiellement en promettant un budget de 80 millions d'euros. Une nouvelle qui satisfait à la fois Nicolas Martin, Bourgmestre de Mons, et Eric Thiébaut, député fédéral. Ce dernier veut toutefois accélérer les choses.  Une nouvelle prison en périphérie de Mons, moderne et mieux adaptée, c'est la volonté d'Eric Thiébaut depuis maintenant de nombreuses années. Cette annonce, le député fédéral l'a donc accueillie positivement mais il émet quelques réticences.

Prison de Mons : le Bourgmestre tire à nouveau la sonnette d’alarme sur la situation et prend un arrêté

Une fois de plus, la prison de Mons est sous les feux de l'actualité. La surpopulation carcérale et la vétusté des bâtiments sont des problèmes récurrents qui n'ont toujours pas trouvé de solution. Agents pénitentiaires, via les délégations syndicales, et direction se serrent les coudes pour lancer un appel à l'aide aux différents pouvoirs publics d('autant qu'un changement législatif devrait encore accroître le nombre de détenus. Explications.