Une thérapie par le sable pour se reconnecter à soi-même
Publié le 24 mars 2021 à 15:51 - Mis à jour le 24 mars 2021 à 16:55Se reconnecter à soi-même, on en a tous besoin, surtout en ce moment ! Dominique Vandoorne est thérapeute par le sable. Une pratique peu connue du grand public qui permet de lâcher prise.
Ayant plus d'une corde à son arc, Dominique s'est reconvertie 3 fois. Assistante sociale de formation, commerçante dans la fromagerie familiale pendant plus de 28 ans, elle décide de se former pendant un an à la thérapie par le sable. Cette pratique existe depuis les années 60, mais Dominique est l'une des seules à l'exercer dans le Borinage. Elle a ouvert son cabinet en juin 2019.
La thérapie par le jeu de sable permet aux clients de parler de leur problématique mais avec les mains. Les mains peuvent exprimer des choses que le mental ne sait pas ou dans lequel il est bloqué. Donc, l'objectif va être de laisser la personne s'exprimer dans son entièreté
Son cabinet est divisé en deux pièces : d'un côté, le salon où la personne explique la raison de sa venue et de l'autre, le coin de jeu de sable. Différents objets et tissus sont placés sur les armoires pour que la personne puisse les placer où elle veut selon sa problématique.
On se reconnecte quelque part à soi quand on met ses mains dans le sable. Donc moi, la première fois, j'invite les clients à choisir leur bac et je me met avec eux, les mains dans le sable et je leur apprend à ressentir la texture, la chaleur, la sensation et dans quel bac de sable, ils se sentent le mieux.
La thérapie par le sable s'adresse à tous ! Dominique s'occupe de personnes de 3 à 70 ans. Le nombre de séances dépend de la demande de la personne qui consulte et de la problématique rencontrée. Globalement, après 3 mois, à raison d'une consultation toutes les 2 semaines, on commence à voir une évolution. La thérapeute observe pendant que la cliente est maitre de sa réalisation.
Moi j'observe la manière dont elles choisissent les objets, comment leurs corps se comportent, où sont les hésitations, les souffles plus lourds et ça je les repère dans la construction du bac. Cela peut durer en fonction des personnes de 5 à 20 minutes. Une demi heure maximum. Ensuite, je leur propose de me raconter ce qu'elles ont envie de me raconter.
Une pratique originale prônant le non-verbal. Une façon de prendre du temps pour soi avec un objectif clair : apprendre à trouver sa place et reprendre confiance en soi.