Une bouffée d'oxygène pour le service de voyages en autocars
Publié le 16 mars 2021 à 17:05Depuis ce lundi 15 mars, les excursions scolaires ont pu reprendre pour une durée maximale d’une journée. Une bonne nouvelle pour la société de voyage Van Gyseghem à Mons dont les bus sont à l’arrêt depuis le mois d’octobre.
Roland Van Gyseghem, n’a plus conduit son car depuis 5 mois. Excursions scolaires ou touristiques, les voyages en bus c’est l’activité principale de son entreprise. Aujourd’hui tout est prêt, distributeur de gel hydroalcoolique, climatisation filtrée et parois de sécurité. Une capacité maximum est autorisée concernant les places dans l’autocar. Pourtant, les écoles devrait procéder autrement.
"Nous aurions entendu que c'était par bulles de classe. Alors les classes n'étant pas de grandes classes, les bulles correspondent environ à une vingtaine d'élèves. Si c'est le cas, le car a une capacité de 50 places, il faudra peut-être voyager avec une vingtaine d'élèves. Ou bien, assurer la distanciation sociale d'1m50 entre les élève" explique Roland Van Gyseghem, administrateur de l'agence.
Pour Christine, directrice commerciale et épouse de Roland, le confinement a été un moment difficile à vivre. Après de nombreux reports et annulations de voyages, il a été compliqué de se projeter. Mais aujourd’hui, c’est pleine d’espoir qu’elle reprend progressivement son activité.
"Heureusement nous avons une cliente tellement compréhensive qui nous a donné du baume au coeur pour continuer. Vous savez, annuler tout le temps des voyages c'est très dur. Surtout que l'année passée, au même moment, on ne s'imaginait pas d'être dans la même situation 1 an après. Nous avons quand même ressorti notre brochure, et les clients sont là ils attendent et ils n'ont qu'une envie c'est de partir. Et nous, nous n'avons qu'une envie c'est de les faire voyager" s'exprime-t-elle.
La semaine passée la région wallonne a débloqué une aide supplémentaire. Une initiative qui ne devait tarder davantage. Avec des autocars à plusieurs centaine de milliers d’euros, c’est 400 euros perdus par jour quand le car reste bloqué sur le parking.
"Parait-il que l'on va recevoir une aide plus importante au vu la prise en considération du gouvernement wallon. Mais jusqu'à présent nous étions les grands ignorés de la crise" déplore Roland.
Tourisme d’un jour ou plus, dans un programme haut de gamme qui leur est propre, c’est le point fort de leur activité. C’est donc avec impatience, que l’entreprise attend la reprise des voyages non-essentiels. Toutefois, la réouverture de l’Horeca est primordiale.
"D'une part, nous attendons avec impatience la réouverture de l'Horeca, et par la suite la réouverture des frontières. Car pour nos destinations d'un jour, il est indispensable de les organiser avec l'ouverture des restaurants pour les conditions de confort de voyage" continue-t-il.
Pour leur entreprise familiale, la réouverture des frontières est donc un moment tant attendue pour une reprise d’activité optimale.