Soldes - Les commerçants du Centre-ville de Mons plutôt optimistes !

Dans le centre de Mons, les soldes ont aussi débuté ce lundi. Ici pas de files d'attente (pas même chez Primark), le lundi est en effet habituellement le jour de fermeture des commerçants. Mais beaucoup avaient tout de même décidé d'ouvrir. Et les commerçants que nous avons rencontré sont pour la plupart plutôt optimistes sur leur situation. 

Si certains magasins étaient restés fermés, et si les parapluies étaient de sortie, ce lundi marquait toutefois le premier jour des soldes. Un 4 janvier. Une date un peu particulière en raison de la crise sanitaire.

"Ce premier jour des soldes est un peu inhabituel" explique Sylvie Capront, gérante d'une maroquinerie à la Rue des Fripiers à Mons. " Les soldes sont d'habitude le 2 janvier et donc on travaille un peu différemment. D'habitude le magasin est fermé et la ville est donc un plus molle". 

Pas de grosse affluence ce lundi dans le centre de Mons, mais tel était l'objectif de ce report. Eviter un afflux de clients. Pourtant, chez les commerçants montois que nous avons rencontré, l'optimisme semblait plutôt de rigueur.

"Je me sens plus ou moins sereine!" nous raconte Carlo Van Geenberghe, gérante de chez So Cute, toujours à la Rue des Fripiers. " C'est déjà un bon point que les soldes ne soient pas reportés cette saison, et donc je me dis que ce sera un bon mois de soldes malgré tout "

Dans cette boutique, certains articles affichent déjà jusqu'à 70%. La majorité des commerçants représentés par le Syndicat neutre pour Indépendants (SNI) et l'Union des classes moyennes (UCM) détiennent en effet encore au moins la moitié de leur stock et l'objectif sera évidemment de les liquider au maximum. Mais ici, la situation de ces petits commerces indépendants semble moins dramatique qu'ailleurs. Les systèmes de vente via les réseaux sociaux notamment ont su séduire les clients et l'optimisme est donc plutôt de rigueur.

"Il faut être positive et malgré la situation, on garde le moral et on se dit que ça va aller ! La situation n'est pas catastrophique, j'ai plutôt de la chance" confirme Marine Toubeau, gérante de Maeri dans la Rue du Miroir. 

Bref, ici, la survie de ces commerces ne dépendra pas des soldes d'hiver. Même si comme partout, l'arrivée de trésorerie fera le plus grand bien. En Belgique, 69%des commerçants déclarent en effet craindre pour la survie de leur commerce