Réouverture des métiers de contact : une tatoueuse de Jemappes soulagée
Publié le 03 mars 2021 à 16:02Ce lundi 1er mars, les métiers de contact ont pu reprendre leurs activités. C’est le cas notamment pour Loredana, tatoueuse à Jemappes. Pour cette indépendante du secteur, c’est un réel soulagement de pouvoir exercer à nouveau son métier et de retrouver ses clients après un long moment d’arrêt.
La reprise de ses activités, c’est une grande bouffée d’oxygène pour cette tatoueuse passionnée et notamment après un long moment d’arrêt difficile à vivre. C’est avec beaucoup d’enthousiasme et de positivité que le salon et les aiguilles sont prêts à accueillir les clients.
"On est tous content de réouvrir, on attendait ça avec impatience. C'est pas marrant de rester chez soi alors que notre métier c'est notre vie" explique Loredana, gérante du salon de tatouage.
Une réouverture tant attendue aussi bien pour la tatoueuse que pour sa clientèle. Bien que son quotidien soit quel que peu chamboulé par les mesures sanitaires imposées.
"On a dû installer un détecteur de CO2, sinon il n'y a pas beaucoup de changements par rapport à la première réouverture. On prend quand même la température des clients mais ça on le faisait déjà avant. Et déjà avant on désinfectait tout, on a été formé pour ça. Donc on l'a encore plus renforcé" continue-t-elle.
Des clients pressés de venir se faire tatouer. Et pourtant, il faudra attendre. Priorité à ceux dont les projets étaient déjà en cours. Christelle, fidèle cliente, est ravie de pouvoir venir terminer son tatouage après 4 longs mois d’attente.
"Je suis allée retrouver les petits indépendants qui ont pu réouvrir. Donc d'abord le salon d'esthétique où je fais mes ongles. Et puis le coiffeur et aujourd'hui la tatoueuse. On a l'impression de reprendre un semblant de vie normale et ça fait du bien" s'enthousiasme Christelle, cliente du salon.
Même si le travail de Loredana reste fiable après cet arrêt. Elle s’est toutefois lancée dans une autre activité durant le confinement. Derrière sa machine à coudre elle s’est laissée guider par sa créativité.
"Je cherchais quelque chose à faire, j'ai vu que tout le monde cherchait quelque chose à faire. Et comme je touche à tout, j'ai décidé de faire des chouchous. Ca m'a vraiment permis de passer le temps et de me donner un but pour me lever le matin parce que à un moment c'était pas facile" s'exprime Loredana.
Même si la route est encore longue avant le retour d’une reprise d’activité 100% normale. Ces indépendants peuvent à présent se diriger vers de jours meilleurs avant l’annonce d’autres mesures, que nous espérons tous, positives.