Recotri - une réunion citoyenne et une issue positive ?
Publié le 02 février 2021 à 16:02On l'évoquait hier, suite à l'incendie qui s'était déclaré dans l'entreprise implantée à Ghlin, les relations entre Recotri et ses riverains sont très tendues. Ce matin, une rencontre citoyenne a réuni autorités administratives, politiques et le collectif de citoyens. Une réunion à l'issue plutôt positive.
Bruits, poussières, les nuisances générées par l'entreprise de concassage de déchets de construction Recotri incommodent les riverains depuis son installation en 2016. Excédés, les habitants du quartier sont à bout et envisageaient même de bloquer l'entrée de l'entreprise. Pour ne pas en arriver là, la réunion a permis d'envisager certaines pistes pour améliorer la cohabitation.
Maxime Pourtois, Echevin montois de l'urbanisme : "C'est une cohabitation compliquée, on a réuni trois acteurs pour arriver à dégager des solutions, les citoyens, la Ville et le PDC, l'organisme de contrôle de la Région Wallonne"
En terme de décibels, de concassage à l'extérieur, les prescrits du permis d'exploiter ne seraient pas suffisamment respectés par l'entreprise selon les riverains. Le collectif qui veille à la défense de leurs intérêts, à l'issue de la réunion, était plutôt satisfait.
Jean-Paul Lepine, Collectif Vigilance Pollution Santé : "La rencontre était très positive, le seul souci, et je l'ai signalé, c'est le caractère arrogant de Recotri qui ne contribue pas à faire avancer le dossier"
A défaut de pouvoir établir un dialogue constructif avec les responsables de l'usine, et ce malgré les nombreux contrôles réalisés depuis le début de l'exploitation, pour tenter de dégager un aménagement raisonnable, la Ville a choisi de mettre le dossier dans les mains d'un conseiller juridique.
Maxime Pourtois, Echevin montois de l'urbanisme : "La Région Wallonne a réalisé près de 20 contrôles en un an, pour s'assurer que les conditions du permis étaient bien respectées. Nous avons choisi d'aller plus loin e de confier le dossier à un conseiller juridique"
Jean-Paul Lepine, Collectif Vigilance Pollution Santé : "Les riverains avaient l'impression que rien ne bougeait, et si nous mettions en place des actions trop brutales, nous casserions notre image positive"
La solution est en cours, elle pourrait prendre du temps.