Province : budget présenté à l'équilibre malgré les financements imposés
Publié le 07 décembre 2021 à 16:38Le mois de décembre est traditionnellement aussi le mois des budgets. La province de Hainaut ne fait pas exception, elle présentait ses prévisions pour l'année qui vient. Si les marges sont réduites, l'exercice se profile à l'équilibre avec un léger boni. Mais le refinancement des zones de secours a modifié en profondeur la philosophie de l'institution, qui veut continuer à se projeter dans l'avenir.
L'avenir ne se prévoit pas, il se prépare !
C'est par ces mots que Serge Hustache, qui a les finances provinciales dans ses attributions, a entamé sa présentation des prévisions pour l'année 2022.
Un exercice rendu délicat par le refinancement des zones de secours, qui a imposé des paramètres budgétaires stricts. Sans licenciement sec, mais avec des rationalisations partout où ça a été possible.
"Cette dépense, relative aux zones de secours va encore exploser dans l'avenir. Un moratoire sans impôt nouveau et sans licenciement donnera des marges de manoeuvre d'ici 2 ans.", Serge Hustache, Président du Collège Provincial
La chasse aux économies se poursuit donc à tous les étages de la Maison Provinciale où chacun a contribué à son niveau aux restrictions imposées. Les familles politiques ont aussi ralenti leurs argumentaires militants pour tous encourager l'effort qui permettra le maintien de l'institution.
"Tous les services ont joué le jeu et c'est positif la manière dont chacun s'est mobilisé pour apporter sa petite pierre à l'édifice" Serge Hustache, Président du Collège Provincial
Baisser les dépenses, augmenter les recettes, si le chemin vers l'équilibre budgétaire est connu, il est semé d'embûches et pose en transparence l'éternelle question de la pertinence provinciale dans notre système institutionnel.
"La vision apocalyptique sur la fin des Provinces n'a pas lieu d'être. Nous voulons travailler ensemble avec les communes." Serge Hustache, Président du Collège Provincial
Les discussions budgétaires se tiendront le 21 décembre. Chaque famille politique pourra alors poser toutes les questions sur le bien fondé de ces prévisions.