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Mons - L'AR Bervoets a dit non aux violences faites aux femmes

Publié le 27 novembre 2023 à 20:27 - Mis à jour le 27 novembre 2023 à 16:30

 Ce samedi, 25 novembre, c'était la journée internationale pour l'élimination de la violence faite aux femmes. Dans ce cadre, l'asbl Soroptimist a décidé de mener des actions dans certaines écoles de la région, avec le concours de groupe d'élèves. Ce midi, l'AR Bervoets a dit non aux violences faites aux femmes au travers de son groupe Entraide.

« Ce qu'on fait ici, c'est distribuer un maximum de rubans comme ça tout le monde montre son soutien pour les femmes qui se font battre. En Belgique, il y a eu 24 féminicides depuis janvier »

C'est avec ces quelques mots d'explication que ces rhétos, membres du groupe Entraide de l'Athénée royal Marguerite Bervoets abordent les élèves de l'école. L'objectif est clair : sensibiliser aux violences faites aux femmes. Car prévenir vaut mieux que guérir, c'est le leitmotiv du club soroptimist qui soutient cette action.

« On a fait une campagne sur les signes qui montrent qu'une relation est toxique. Il ya 8 signes que l'on a souligné. Par exemple : la jalousie forcée. Avec des réflexions du genre tu parlais à qui ? Tu n'as pas le droit de parler à un tel » précise Michelle Scutnaire, Porte-parole du Club Soroptimist de Mons-Borinage

« On ne s'intéresse pas beaucoup aux signes de violence envers les femmes. Ca va intéresser les jeunes à davantage reconnaître ces signes et même chez eux s'ils ont un proche qui en est victime » souligne Nina Dernoncourt, membre du groupe Entraide de l'AR Bervoets.

Non aux violences faites aux femmes : un message qui fait mouche

Ce message transmis via un ruban orange ou un marque page semble toucher les élèves, de tous les âges.

« C'est un marque page pour se consacrer à la violence domestique. C'est pour ne pas frapper les femmes. C'est très mal et c'est important de s'y consacrer »

« Jai accepté de porter ce ruban car les femmes ne sont pas assez respectées. Les hommes se croient trop supérieurs »

« Taper plus faible que soit c'est être lâche et ça peut traumatiser des personnes »

Autant de réflexions lancées par les élèves.

Pour libérer la parole et prendre en compte les situations difficiles, une boîte spécifique sera mise à disposition des élèves.

« C'est une boîte qui sera placée au centre PMS. On pourra y mettre des petits mots si on est victime de violences à la maison ou dans une relation » explique Elisa Gosset, membre du groupe Entraide de l'AR Bervoets.

La campagne de prévention du Soroptimist se poursuivra jusqu'au 10 décembre prochain, journée internationale des droits de l'homme. Les élèves du groupe Entraide de Bervoets se mobiliseront à nouveau à cette occasion.

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