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Le logement intergénérationnel par 1 toit 2 âges

Publié le 17 juillet 2023 à 14:44

A l'heure où la recherche d'un kot pour l'année scolaire bat son plein, pourquoi ne pas essayer le logement intergénérationnel par 1 Toit 2 âges? Cette association, active sur Bruxelles et la Wallonie, propose de trouver des binômes capables de s'entendre tout en créant du lien. C'est ça la formule de logement intergénérationnel par 1 toit 2 âges!

Le logement intergénérationnel par 1 Toit 2 âges repose sur un principe : mettre en relation des seniors qui proposent un logement avec des étudiants qui en cherche un. Depuis plusieurs années, Raymonde, une habitante d'Havré, propose une chambre et un studio, dans cette formule.

Raymonde a testé le logement intergénérationnel par 1 toit 2 âges
Raymonde a testé le logement intergénérationnel par 1 toit 2 âges

« La maison est grande, je me suis sentie toute seule. J'ai donc choisi d'accueillir des étudiantes. J'ai l’habitude, j'étais enseignante. Je n'ai jamais eu de problème jusque maintenant. Tous les étudiants réussissent donc je suppose qu'ils se plaisent bien »  sourit Raymonde Carlot, membre de l'association 1 toit 2 âges.

Il n'y a pas de souci parce qu'en amont 1 toit 2 âges travaille pour former les binômes les plus adéquats. Tout le monde n'est pas forcément ouvert à cette formule de cohabitation.

« Ce qui est important c’est que chacun ait compris le projet de l'association au niveau relationnel. Comme je dis aux étudiants, il y a plein de possibilités pour se loger, avec des caractéristiques différentes. Aller chez un sénior a des avantages et des inconvénients. Je m'assure que les jeunes soient sûrs que ça leur correspond bien » souligne Frédérique Regout, Coordinatrice 1 toit 2 âges pour la Wallonie.

Le logement intergénérationnel par 1 toit 2 âges suit certaines règles

Le binôme senior/jeune établi, à chacun d'aménager sa formule. Chez Raymonde, les espaces privés ou commun sont définis et les règles de vie établies.

« On tire les chaussure pour monter, surtout en hiver. On stoppe tout à minuit comme ça le lendemain on est en forme pour aller à l'université ou dans les écoles » explique Raymonde

Cette formule particulière attire tout type d'étudiants. Elle rassure ceux qui débutent et apporte un supplément d'âme à ceux qui ont déjà testé le kot traditionnel. Au niveau financier, loger chez l'habitant est plus économique.

« En formule service, le kot est à 200 euros mais le jeune doit rendre des services, jusqu'à 5 heures par semaine. La formule classique dépend du type de logement et de sa localisation, mais ça varie en moyenne entre 250 et 350 euros charges incluses » explique Frédérique Regout.

Mais c'est le lien qui se crée au fil du temps qui laisse des souvenirs impérissables.

« Vite Madame Carlot, venez me conduire parce que j'ai raté le bus et j'ai examen ! Parfois, elles me confient de petits chagrins, on fête aussi les anniversaires. J'ai déjà fait de problèmes pour les étudiantes en leur expliquant simplement qu'il fallait commencer par bien lire » ajoute Raymonde Carlot.

Aujourd'hui, Raymonde attend septembre et la venue de deux nouvelles étudiantes dans ses logements en cours de rénovation. Elle pourra ainsi tisser de nouveaux liens et créer d'autres souvenirs.

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