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Les riverains ont introduit un recours contre le projet Belfius

Publié le 11 novembre 2022 à 09:58 - Mis à jour le 11 novembre 2022 à 10:01

Les riverains du projet immobilier Belfius se sont rassemblés hier soir en Assemblée Générale. Malgré l'obtention du permis pour la construction d'un nouveau bâtiment, ils restent fermement opposés au projet et ont donc déposé un recours auprès de la Région Wallonne. 

Leur combat continue et même s'ils ont été déçus par l'octroi du permis à Belfius, les riverains réunis au sein du Collectif de Messines se sont pas pour autant abattus. Hier soir, ils étaient une dizaine rassemblés pour évoquer les actions en cours ou à mener durant les prochains mois.

"C'était essentiellement pour 3 choses: expliquer ce qui a été fait pendant l'été, dire aussi que l'on regrettait l'octroi aussi facile du permis d'urbanisme et enfin le recours que nous organisons pour ne pas nous laisser faire pour indiquer de voire notre ennui face à une construction comme celle-là." Vincent Pestieau, Membre du Comité de pilotage du Collectif de Messines

Face à l'avis positif remis par le Collège communal montois et à l'octroi du permis par la Région Wallonne le mois dernier, les riverains ont donc décidé d'introduire un recours, actuellement à l'analyse auprès du fonctionnaire délégué. Un recours non-suspensif qui autorisera donc Belfius à débuter des travaux annoncés en 2023.

Réunion des riverains au projet Belfius ce jeudi soir

 

Dernière arme possible : un recours devant le Conseil d'Etat

"Avec tous les moyens démocratiques à notre disposition, on va se battre car nous estimons raisonnablement que c'est un très mauvais projet et qu'il s'agit d'une preuve de très mauvaise gestion de la Ville de Mons. Il n'a plus aucun sens en 2022 !" Christine Gyselings, citoyenne Montoise. 

Face à d'autres victoires de riverains dans d'autres dossiers montois comme la Faculté d'Architecture, le collectif se veut aujourd'hui plutôt confiant et évoque des arguments juridiques de jurisprudence notamment. Pour eux, détruire un bâtiment construit il y'a une trentaine d'année est une aberration d'un point de vue climatique. Et les riverains sont donc déterminés à se battre jusqu'au bout.

"Le Conseil d'Etat reste une arme que l'on pourrait déployer. On le fera mais attendons que les choses évoluent, que les  Ministres aient pu étudier leurs dossiers et nous serons évidemment très attentifs à tout cela". Christine Gyselings, citoyenne Montoise. 

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