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Les étudiants de retour en auditoire à 20%

Publié le 15 mars 2021 à 15:45

Ce lundi était donc marqué par le retour d'une partie des élèves en présentiel. Un moment généralement très attendu par les étudiants lassés par les cours à distance. Dans ces 2 Hautes Ecoles montoises on confirme des traces de décrochage scolaire, malgré des moyens mis en places pour venir en aide aux étudiants. 

Des étudiants qui franchissent les portes d'une école. Une image banale devenue pourtant plutôt rare ces derniers mois. Ce lundi, ces étudiants de la HELHA, futurs assistants sociaux ont retrouvé leur classe pour leur plus grand bonheur.

"C'était effectivement très attendu." nous explique Alizée, étudiante en 3ème année d'assistante sociale à la HELHA, par ailleurs déléguée de classe.  "Beaucoup d'étudiants éprouvaient des difficultés et avaient besoin de se retrouver dans un cadre scolaire. Même si notre génération est caractérisée par les écrans, on a besoin de sortir de notre chambre. Ca fait plaisir de se retrouver, d'échanger en vrai avec le professeur, c'est quand même plus agréable."

20% de cours en présentiel. Un casse-tête organisationnel. Mais un véritable soulagement pour tous A la HELHA, 2 psychologues à mi-temps ont été engagées pour écouter les étudiants et tenter de lutter au mieux contre le décrochage scolaire.

"A travers les stages, on a pu voir les étudiants qui étaient en décrochage." analyse Philippe Degimbe, coordinateur pédagogique à la HELHA.  "Il y'en a plus que d'habitude qui n'ont pas débuté un stage. Pourtant, on a essayé de garder des liens avec ces étudiants-là, de leur proposer un accompagnement, par mail, ou via des coups de téléphones mais certains ont décroché."

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Un taux d'échec plus important lors des examens ! 

Sur le campus de la HEH, la Haute Ecole en Hainaut, une centaine d'étudiants sur les 750 étaient de retour ce lundi. Même si ici, les ateliers en labo ont pu continuer par petit groupe, comme ces 4 futurs électroniciens.

"On a eu la chance de pouvoir encore venir à l'école, car on avait besoin du matériel et cela nous a permis de moins décrocher." raconte Vito, étudiant en électronique. "On a plus l'obligation d'aller à l'école et il y'a donc un petit relâchement qui se fait ressentir mais il faut s'accrocher."

S'accrocher, c'est sans doute le maître-mot. Car le taux d'échec lors des examens de janvier est plus élevé que jamais. Des problèmes particulièrement remarqués chez les étudiants de 1ère année. Et si on se veut plutôt rassurant du côté de la direction, on espère malgré tout que la situation reviendra rapidement à la normale.

"Je ne suis pas inquiet mais j'espère que cette période ne va pas s'éterniser." poursuit Dominique Deckers, directeur du département des sciences de la HEH. " Cela fait déjà un an, et il y'a des étudiants qui ont commencé en Bac 1 avec un peu de distanciel, qui sont toujours à distance aujourd'hui, pour des études qui durent 3 ans cela fait beaucoup quand même"

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