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Laboratoires EpiCURA : « On ne demande pas de vacances ou d'augmentation, mais du renfort ! »

Publié le 22 octobre 2020 à 16:57 - Mis à jour le 22 octobre 2020 à 17:02

476 tests PCR analysés au sein du laboratoire EpiCURA chaque jour, soit la capacité maximale, une charge de travail très importante pour les technologues qui demandent aujourd'hui du renfort.

« On ne demande pas de vacances ou d'augmentation, mais des gens qui viennent nous aider. Nous avons besoin de secrétaires, d'infirmiers, de technologues pour assurer le travail supplémentaire lié au Covid », souffle Jennifer Dumortier, technologue à l'hôpital d'Hornu.

Au-delà des lignes budgétaires et des vastes plans de soutien annoncés par les différents gouvernements, c'est désormais sur le terrain qu'il faut agir. Le personnel avoue être fatigué, stressé mais aussi déçu par le manque de moyens accordés aux hôpitaux. Alors que la deuxième vague s'annonce au moins aussi dévastatrice que la première, il y a désormais urgence selon Eric Caudron de la CNE.

«  Nous attendons désormais la traduction des mesures sur le terrain... Cette deuxième vague sera très forte, il faut mettre en place des choses. Le dire c'est bien, il faut maintenant le faire ! »

 

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La direction d'EpiCURA comprend les difficultés rencontrées par ses collaborateurs mais comprend par contre beaucoup moins le moment choisi pour ce type d'action, alors que la situation est déjà très critique.

« Je comprends la fatigue de l'ensemble du personnel et je souhaite à nouveau tous les remercier pour leur engagement. Mais dans une situation critique comme celle-ci, il faut faire preuve de cohésion et de solidarité » rappelle François Burhin, directeur général.

La pénurie ne concerne pas que nos hôpitaux régionaux mais bien l'ensemble du pays. Les centres de testing monopolisent beaucoup de travailleurs dans des secteurs où la main-d'oeuvre manquait déjà avant la crise du Covid. Paradoxalement si le centre hospitalier doit d'ici quelques jours se concentrer pratiquement exclusivement sur la lutte contre le coronavirus, l'activité du laboratoire pourrait fortement diminuer.

« Si toute l'activité préopératoire diminue, il en sera de même pour le laboratoire. Par contre, il y aura une augmentation de l'activité générale de l'hôpital car les patients Covid ont besoin de soins particuliers » résume François Burhin.

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Précisons que le SETCA n'a pas souhaité participer à ce mouvement de grève. Le syndicat socialiste préfère attendre la réunion de concertation prévue ce lundi 26 octobre...

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