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La Province va se serrer la ceinture!

Publié le 11 mars 2021 à 15:35

2021 année créative pour la province de Hainaut! C'est en voulant rester positifs que les responsables administratifs et politiques de l'institution ont présenté aujourd'hui leur plan d'attaque en vue de faire 11 millions d'économies annuelles, jusqu'en 2024. C'est une nécessité pour répondre à la réforme du refinancement des zones de secours, demandée par la Wallonie. Le personnel sera mis à contribution pour trouver des solutions!

Il y a le feu à la province de Hainaut, comme aux autres d'ailleurs. Pour répondre à la réforme du financement des zones de secours, il faut trouver en Hainaut 45 à 60 millions d'euros d'ici 2024. Même si la province fait déjà des économies depuis 10 ans, il va falloir passer à la vitesse supérieure, en restant positif et en impliquant un maximum de forces vives.

« On veut vraiment avoir une positive attitude et aller , comme le disait Michel Roccard, aller le plus loin possible dans les efforts que l'on nous demande de faire. Pour cela, nous avons mis en place toute une série de dispositifs et de rencontres dans une task force, avec l'opposition d'ailleurs, et aussi des rencontres avec l'Union des Villes et des communes ou les zones de secours. Mais surtout, on voulait mobiliser le personnel » détaille Serge Hustache, Président socialiste du Collège provincial

Un personnel qui sera mis à contribution, dans un effort collectif. Chaque année, la province économise déjà 10% sur son budget de fonctionnement mais à long terme ce n'est pas tenable. Aujourd'hui, c'est notamment sur les 70 % que représente la masse salariale qu'il faut travailler, mais attention pas à n'importe quel prix...

«  La ligne rouge, pour les autorités provinciales, c'est qu'il n'y ait pas de licenciement au sein du personnel. Néanmoins, des efforts supplémentaires seront demandés au personnel provincial, notamment par le non remplacement des agents qui partent à la pension », explique Sylvain Uystrpruyst, Directeur général provincial.

Un effort sera également demandé en terme de rationnalisation des moyens et de réorientation des activités. A priori, il n'y aura pas de suppression d'institution.

«  On va demander aux responsables d'institutions de se pencher sur leurs activités quotidiennes en faisant une estimation du nombre d'équivalents temps plein mais aussi des budgets qui sont affectés aux activités qui sont développées dans leurs institutions, afin de voir comment on pourrait à terme, dépenser moins ou générer des recettes en plus », poursuit le directeur général.

Un important travail interne va donc débuter dans chaque institution. Une meilleure utilisation des bâtiments ainsi que des ventes ne sont pas exclues non plus. Avec un objectif et une date butoir.

« Il y a en effet une date butoir, c'est le mois d'octobre. A ce moment-là, nous devrons prendre les décisions politiques sur bases de tous ces éléments qui seront remontés du terrain. Là, ce sera à nous de prendre les décisions, même si cela ne sera pas facile mais nous sommes élus pour cela, pour que le budget 2022 soit en équilibre », conclut Serge Hustache.

Après tout ce travail collectif, la province de demain ne sera clairement plus celle d'aujourd'hui...

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