Jérôme Lechien : "Vaccination et traitement vont nous sortir de la crise"
Publié le 04 février 2021 à 18:39Jérôme Lechien est un médecin montois. Il est aussi chercheur pour l'UMons. Depuis le début de l'épidémie de Covid-19, il a mené plusieurs études pour l'UMons. La dernière en date a suivi des patients qui ont développé 2 fois le Covid ces derniers mois. Pourquoi cette étude est-elle importante ? Que révèle-t-elle ? Jérôme Lechien nous explique tout. Mais il nous livre aussi son point de vue sur la sortie de crise, plus proche que ce l'on croit selon lui...
"Cette étude a été réalisée car on s'est rendu compte que certains patients développaient deux infections", relate Jérôme Lechien. "Le sujet a toujours fait débat. Certains disent que ce n'est pas possible. Mais nous avons suivi beaucoup de patients, et certains ont de fait développé deux cas de Covid démontrés..."
Les patients qui ont fait deux fois le Covid ont presque toujours développé la 2e infection 5 à 6 mois plus tard, par manque d'anticorps, et souvent de la même manière en terme de symptômes. En bref, ces études sont toutes très utilise pour continuer à cerner le virus. Jérôme Lechien avait d'ailleurs déjà mené une étude sur la perte de goût et d'odorat...
"On continue à mener des études pour mieux comprendre l'évolution du virus et pour regarder l'intérêt de la vaccination", souligne Jérôme Lechien. "Par exemple, ce n'est pas parce qu'un patient a déjà fait le Covid, qu'il ne faut pas le vacciner ! C'est très important..."
Le vaccin va nous sortir de la crise !
Confinement, restrictions, impacts psychologiques. Voilà d'autres "symptômes" qui poussent les chercheurs à continuer à bosser d'arrache-pied pour tenter d'offrir un retour à la normale le plus rapidement possible à la population. C'est une course contre le virus et cela demande une grande endurance aux chercheurs...
"Et cela en vaut la peine", affirme le chercheur de l'UMons ! "On doit mener nos recherches pour en venir à bout. Au-delà de ça, nous devons aussi réfléchir aux impacts psychologiques en effet. Surtout les impacts des messages que nous fournissons. Dans notre communication, il faut insister sur l'horizon. Nos recherches avancent vite, elles avance bien. Et l'horizon où l'on va pouvoir revivre comme avant, voire mieux, il arrive très vite. On doit expliquer aux gens qu'on va vers un mieux !"
Les vaccins sont là. Les traitements s'améliorent. Ce sont des faits qui sont positifs pour arriver à sortir de cette crise.
"Je comprends que des gens aient peur du vaccin. Des études ont été faites pour prouver que les vaccins sont safe. Je pense que c'est le vaccin qui va nous sortir de la crise !"