Futsal : Sainte-Odile s'impose face à Etterbeek et file vers les play-offs (9-7)
Publié le 18 février 2023 à 01:00Le futsal Sainte-Odile Dour est toujours leader de D1 à la la ligue. Ce vendredi, les troupes de Patrick Poli recevaient l’ASM Etterbeek, 3e au classement. Un duel de haut de tableau, presque un avant goût de play-offs. Et Sainte-Odile s’est imposé au terme d’un match de dingue. Antoine Delvigne et Miguel Compan Balinas retracent le fil de cette rencontre.
Un match entre Sainte Odile et Etterbeek, ça signifie beaucoup de buts. A l’aller, Dour s’était imposé 5-8 et ce vendredi soir, le scénario et le score est encore plus fou.
Sainte Odile débute bien la partie et ouvre vite le score via Goditiabois. A la 10e, c’est 2-0 par le même buteur. Et au quart d’heure, Carruana fait 3-0. Sainte Odile est sur du velours mais tombe un peu trop dans la facilité. On passe de 3-0 à 3-3 en quatre minutes. Mi-temps, tout est à refaire.
Des erreurs qui se répètent en début de deuxième. Le premier quart d’heure est complètement loupé et Etterbeek punit par quatre fois. A 3-7, la tâche s’annonce plus que compliquée. Sainte Odile passe alors à 5 dans le jeu, fait 4-7 via Renard et provoque une rouge côté visiteur. C’est le tournant du match, à dix minutes de la fin.
A 5 contre 4, Sainte Odile pousse et revient petit à petit. Ghazi fait 5-7, Poli réduit encore l’écart avant que Goditiabois n’égalise pour de bon. 7 partout, le scénario est dingue. Et les trois dernières minutes finissent d’enflammer le public, avec deux buts du capitaine Adriano Poli en quelques secondes. Une victoire compliquée, au caractère.
Des play-offs où on devrait, sauf catastrophe, retrouver Sainte Odile. C’était l’objectif et le groupe en est tout proche.
Un titre qui emplirait certainement de joie Patrick Poli, qui était présent ce vendredi sur le banc pour pousser ses joueurs.
A six matchs de la fin, Sainte Odile compte 9 points de plus que le 4e, soit la dernière place pour les play-offs. Reste à bien gérer la fin de saison pour s’offrir ensuite le droit de rêver du titre.