Fernando Botero exposé au BAM jusque fin janvier
Publié le 08 octobre 2021 à 16:35Une nouvelle exposition sera à l'honneur au BAM dès demain avec l'artiste Fernando Botero. Après Warhol et Lichtenstien, le musée montois accueille l'artiste colombien réputé. Une première en Belgique qui marquera le début de la Biennale 2021 à Mons.
Des couleurs, des formes et d'immenses personnages sont les traceurs des oeuvres de Fernando Botero. Un peintre et sculpteur colombien exposé au BAM dès ce samedi. Un artiste engagé qui évoque dans ses oeuvres énormément de faits de société. L'exposition intitulée "Au dela des formes" cherche donc à aller vers le visiteur.
"Il garde toujours en tête l'idée que l'art est pour tout le monde" explique Cécilia Braschi, commissaire de l'exposition. "Tout le monde peut s'approprier l'art comme il l'a fait par le passé avec ses réinterprétations. Les visiteurs et les artistes d'aujourd'hui sont donc invités à se réapproprier l'art des siècles passés et l'art de Botero"
Un art qui s'adresse à tous et qui fait également partie du patrimoine collectif. Botero est un artiste connu et reconnu pour ses oeuvres qui ont traversé les époques et les lieux. Une quinzaine d'oeuvres issues de collections méconnues seront exposées au BAM alors que d'autres viendront de musées réputés comme le Guggenheim à New York.
"Il ne faut pas avoir peur de dire que les équipes ont acquis une maturité importante" souligne le directeur du BAM, Xavier Roland. "Cette maturité leur permet aujourd'hui de discuter avec le Guggenheim à New-York ainsi qu'avec des collections privées en Colombie et des musées allemands. Nous avons acquis une compétence qui est unique. A Mons, on essaye d'incarner l'exposition"
Incarner l'exposition dans le lieu lais aussi sortir de ses murs. En effet, une sculpture monumentale de Botero est exposée sur la Grand Place de Mons pour prolonger la visite et ouvrir la Biennale de Mons 2021 sur le thème de la Révélation.
"A travers la Biennale et le Grand-Huit, on veut que le public se réapproprie l'espace public" insiste Xavier Roland. "Il y a un côté participatif pour que le public reprenne la main sur l'exposition. C'est-à-dire réapprendre à utiliser son langage et sa culture. Plusieurs projets sont liés à la Biennale et ils permettent de révéler des choses qui étaient cachées. Des concepts qui font que l'on est montois, hyonnais ou jemappiens de ces particularités"
Après Warhol, LaChapelle et Lichtenstein, un nouvel artiste internationalement reconnu est donc à découvrir à Mons dès ce samedi.