Dans les coulisses de la rentrée des classes avec un préfet de zone !

Si ce 1er septembre était synonyme de retour à l'école pour des dizaines de milliers d'enfants. En coulisses, la rentrée des classes s'est préparée depuis plusieurs semaines. Une rentrée plus compliquée à mettre en place en terme d'organisation. Ce matin, nous avons suivi un préfet de zone à la Fédération Wallonie Bruxelles. Il est chargé de venir en aide aux différentes directions scolaire. 

Francis Colette est l'un des 14 préfets de zone en Fédération Wallonie Bruxelles. En charge de Mons-Borinage et de la Région du Centre. Son job, servir de relais entre les directions d'école et les services enseignement basés à Bruxelles. Après de nombreuses réunions en visio-conférence durant le mois d'aôut, il faut à présent s'assurer que les écoles ne rencontrent pas de grosses difficultés.

Coordonner une rentrée inédite, c'est l'un des rôles du préfet de zone. Sur Mons-Borinage, la Fédération Wallonie-Bruxelles compte 6 écoles primaires et 7 secondaires. Comme ici à Quaregnon dans cette école d'enseignement spécialisé. "C'est en effet une rentrée qui a demandé beaucoup plus de travail et d'organisation" explique Grégory Corradi, le Chef d'Etablissement. "Quand nous avons eu besoin du préfet de zone, il a directement pu répondre à nos interrogations". 

Cette année, la mise en place des dispositions Covid actualisées régulièrement a provoqué quelques nuits blanches au sein des directions. Ici, à l'Athenée de Saint-Ghislain, seuls les 1ères sont rentrés ce mardi, tous masqués. "L'accueil des élèves s'est déroulé dans la cour ce matin en compagnie de leurs parents. Tous étaient masqués et les distances ont bien été respectées ! Nous leur avons expliqué les mesures mises en place et ce que nous attendions d'eux" poursuit la directrice 

Pour Francis Collette, " Je suis finalement très heureux de cette rentrée. Je félicite les directions et le personnel pour l'important travail réalisé afin de vivre une rentrée  dans les moins mauvaises conditions possible. Je suis rassuré pour les enfants car c'est finalement pour eux que nous sommes là  ! "