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Cuesmes- L'atelier Nilovi ouvre ses portes

Publié le 22 novembre 2021 à 12:36

Leur maison c'est à la fois leur lieu de vie, leur atelier et leur salle d'exposition. La journée, Laurence et Eddy travaillent dans un cabinet comptable. Le soir, place à la créativité et aux cours aux métiers d'art du Hainaut. Et leurs passions sont communicatives...

« Moi, c'est plus le sablage te le vitrail. Le reste je le laisse à madame, notamment la marqueterie, je n'ai pas assez de patience », confie Eddy Vincent, artisan.

« Je suis très auto-didacte. Je faisais du chantournage et j'ai voulu tester autre chose. Je suis allée aux Arts et Métiers et j'ai découvert la gravure sur verre. Après trois, ans, je suis allée à l'option bois et j'ai découvert la marqueterie », explique Laurence Nisolle, artisane.

Et depuis, les projets se multiplient, avec de la marqueterie sur bois tout d'abord comme pour fabriquer ces boules de Noël ou la marqueterie de paille, moins connue.

« C'est le même principe que la marqueterie de bois, vous préparer des plaques avec des couleurs et découper des formes. La technique n'est pas la même. Avec le bois, vous préparez des essences de bois, les coller entre-elles, les découper. Pour la paille, vous lissez pour la rendre lisse, fine et brillante. Vous préparez des cartes de couleurs et vous pouvez tout faire », détaille Laurence Nisolle.

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Des boucles d'oreilles, des tableaux et bien sûr, c'est de saison, des boules de Noël avec un aspect particulier.

« La paille est mise avec différentes inclinaisons te prends donc la couleur différemment » poursuit l'artisane.

C'est pour découvrir ce genre de techniques que le public est venu à cette journée de l'artisan.

« J'ai été très impressionnée par les pailles. Au moment où on les lisse, l'effet de brillance est incroyable ! J'ai appris beaucoup de choses et je très impressionnée de ce que Laurence peut faire et de sa minutie », déclare Laëtitia Tatti.

Dans toutes leurs créations, Laurence et Eddy essaient aussi de laisser une large place à la récup.

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« On essaie d'acheter un minimum de verres et donc de donner une deuxième vie à ce qui existe. On rachète tout ce qui est possible des séries en bon état sans rien dessus et on les sable pour leur donner une deuxième vie », précise Eddy Vincent.

Une deuxième vie qui permet aussi au public d'acheter des créations à moindre prix.

 

 

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