Covid-19 : plus de cas positifs mais pas tous dangereux

Quelques minutes avant l'ouverture du centre de dépistage installé sur le parking des urgences de l'hôpital EPICURA à Hornu, la file est déjà longue. Chaque jour, ce sont près de 200 personnes qui viennent ici se faire tester.

« Nous nous trouvons dans la moyenne nationale. Depuis peu nous sommes entre 7 et 10% de positivité » confirme le docteur Marc Leclercq, coordinateur du centre covid et président de l'UMGB. « Cette augmentation ne signifie par pour autant que les cas sont dangereux. Nous rencontrons en ce moment beaucoup de patients qui sont « un peu » malades mais nous sommes encore loin du spectre du mois de mars dernier » ajoute-t-il.

Après la vague de retour de vacances, on trouve aujourd'hui essentiellement des patients dits « de contact », c'est à dire que l'on suspecte d'avoir côtoyé un cas lui-même positif. Une situation logique pour le docteur.

« Normalement les médecins ont effectué un premier tri. Mais nous avons aussi parfois des personnes qui viennent parce qu'elles ont été elles aussi en contact avec le virus. Ces patients-là n'ont pas nécessairement leur place ici mais c'est une minorité. »

Une fois le test réalisé, il faut ensuite patienter 48h avant de connaitre le résultat. Ce sont les médecins généralistes qui sont à la manoeuvre. Le centre hospitalier quant à lui intervient uniquement dans la structure d'accueil des malades. Les différents services à l'intérieur de celui-ci fonctionnent toujours normalement. Il est désormais mieux préparé si d'aventure la situation sanitaire devait se dégrader davantage...