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Covid-19 : les hôpitaux activent la phase 1A

Publié le 15 octobre 2020 à 07:30 - Mis à jour le 14 octobre 2020 à 17:40

Les chiffres liés à l'épidémie de Covid-19 chez nous ne sont pas bons depuis plusieurs jours. Par conséquent, l'ensemble des hôpitaux du pays sont passés ce mercredi en phase 1A. Il s'agit du deuxième niveau d'alerte. Le principal changement qui accompagne le passage au seuil de vigilance 1A concerne les unités de soins intensifs. Dès aujourd'hui, 25% des lits seront dédiés à des patients touchés par le covid. C'était 15 % jusqu'ici et ce sera 1 lit sur 2 s'il fallait malheureusement passer à la phase 1B. Dans notre région, cette barre symbolique n'a pas encore été franchie mais le centre hospitalier EPICURA préfère prendre des mesures préventives en limitant un maximum les visites non-essentielles.

« Nous avons pris les devants en réglementant très strictement les visites. Nous n'autorisons les visites que pour les services de maternité, pédiatrie et pour les patients en situation critique, par exemple en fin de vie »  précise François Burhin, directeur général d'EPICURA.

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Situation stable également du côté du CHU d'Ambroise Paré qui continue de fonctionner pratiquement normalement. Les spécialistes de la santé rappellent qu'il est essentiel de continuer à traiter toutes les autres pathologies.

« L'un des drames de la première vague, ce sont les gens qui ont arrêté de se soigner car les interventions non-urgentes avaient été déplacées. Nous souhaitons cette fois éviter un tel scénario. Le message pour les personnes qui ont n'importe quelle pathologie, c'est de continuer à se faire prendre en charge aussi normalement que possible » indique de son côté le directeur du CHU Ambroise Paré, Stéphane Olivier.

Si les cas positifs détectés ces derniers jours sont de plus en plus nombreux au sein de la population, le virus affecte également le personnel soignant lui-même. La gestion des effectifs à l'intérieur des hôpitaux est donc un enjeu majeur face à une potentielle deuxième vague. François Burhin en est conscient :

« Le virus circule beaucoup dans la sphère privée. Une partie du personnel est donc mis en quarantaine car il a contracté le Covid en dehors de l'hôpital. Comme vous le savez, il n'y a pas une kyrielle d'infirmiers qui attendent un emploi, au contraire ! Tout le monde est à la recherche de personnel qualifié... »

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La situation est donc prise très au sérieux mais reste pour l'instant tout à fait sous contrôle à Mons/Borinage. La période la plus aigüe a livré de nombreuses leçons qui permettent d'envisager les jours à venir avec un peu plus de sérénité, comme le confirme Stéphane Olivier :

« Nous avons adapté toute l'organisation de l'hôpital. Du nettoyage aux achats en passant par la prise en charge médicale. Bien sûr nous prenons la chose au sérieux mais nous sommes beaucoup mieux armés qu'il y a quelques mois... »

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