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Colfontaine - Quand un poète rencontre une photographe

Publié le 21 avril 2021 à 17:20

Jusqu'au 14 mai, ne manquez pas la nouvelle exposition de la Maison Culturelle de Colfontaine. "Tant de nuits à perdre" est née de la rencontre et de la correspondance entre une photographe et un poète. Les clichés mystérieux d'Anne-Sophie Costenoble ont inspiré la plume sensuelle de Carl Norac… 

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Ces quelques vers, Carl Norac les a écrits en se laissant inspirer par le mystère que dégage les clichés d’Anne-Sophie Costenoble. Touchée à son tour par la plume du poète, la photographe lui a répondu… 

" Je lui ai envoyé quatre photos et il m'a ensuite répondu par quelques vers", raconte la photographe Anne-Sophie Costenoble.

" Je lui ai renvoyé des vers et elle m'a de nouveau envoyé des photos,... et comme ça, il y a une machinerie merveilleuse qui s'est mise en route et a donné cette exposition. Et aujourd'hui, nous allons continuer le voyage", poursuit le poète national Carl Norac.

Un voyage qui invite surtout les deux artistes à ouvrir leurs horizons en pénétrant chacun dans l’imaginaire de l’autre.

" Je rebondissais souvent sur un mot ou une sensation, il y avait tout de suite une image qui apparaissait", précise la photographe.

" Ce qui me touche, c'est le mystère, la photographie devient une sorte de poème visible", enchaîne le poète.  

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Ce mystère qui émane étrangement de ces photos naît grâce à la lumière, si diffuse, qui rentre par le trou minuscule du sténopé numérique. C’est la technique de la camera obscura. 

" J'aime quand le hasard intervient dans ma photographie. J'aime être surprise par ce que je fais et si je suis surprise, je sais que l'image est juste. Si elle provoque quelque chose chez moi, je sais, enfin j'espère, qu'elle va provoquer quelque chose chez les autres. Elle s'impose en fait..." souligne Anne-Sophie Costenoble. 

La photo s’impose et libère une touche sensuelle qui se révèle, comme par magie, dans la poésie de Carl Norac…

" Notre sens du toucher est mis à rude épreuve par la crise sanitaire. Notre envie d'enlacer, de toucher est devenu quelque chose de très important. Je m'échappe donc vers des rêves de peau, vers la célébration de la femme sous forme de poèmes où, comme dans la photographie d'Anne-Sophie, une étrange sensualité vient s'immiscer " explique Carl Norac.   

Le poète national se laisse également inspirer par d’autres formes d’art. Des capsules vidéos seront diffusées lors de la journée mondiale de la danse le 29 avril prochain. 

 

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