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Biennale 2023 : l'art urbain du monde entier s'invite à Mons

Publié le 26 septembre 2023 à 17:20

Les pinceaux sont de sortie à Mons ! Différents artistes des quatre coins du monde viennent peindre et taguer les rues à l’occasion du festival des cultures urbaines organisé dans le cadre la biennale 2023.

Pinceau ou bombe de peinture aérosol, les artistes travaillent dans les rues de Mons pour donner une nouvelle beauté colorée à la ville. Mais il n’y a pas qu’eux qui s’y mettent. Dans le cadre de la biennale de 2023, les élèves de différentes écoles de Mons prennent part à une fresque participative toute la semaine. Un concept qui semble bien leur plaire.

Ce qui me plait, c'est vraiment taguer et je trouve cela super cool. Déjà voir mes copains le faire quand je ne l'avais pas encore fait et que j'étais dans la fil d'attente.

Bah c'est chouette car je n'ai quasiment jamais rencontré de vrais artistes dans toute ma vie et j'aime bien les artistes car j'aime bien dessiné et découvrir comment on fait pour bien dessiner.

Cette fresque coopérative n’est pas improvisée. Basée sur la faune et la flore, chaque élément du mur fait référence à un dessin d’un élève retravaillé par les tagueurs. Coopérer avec des enfants, c’est aussi une véritable expérience enrichissante pour ces artistes tout droit venus du Portugal.

Je pense que c'est toujours une bonne expérience de travailler et d'enseigner à quelqu'un parce que quand vous enseignez, vous le faites aussi pour vous-même parce que vous avez des méthodes et vous devez les expliquer aux autres comment elles fonctionnent. Donc parfois, c'est aussi une bonne opportunité de voir ses erreurs et de voir comment on peut les améliorer parce que si on ne sait pas comment expliquer ce que nous faisons, ce n'est pas bon.

C'est une opportunité pour les enfants d'être avec nous, d'expérimenter et de taguer car c'est normal que quand vous étudiez, vous pratiquer par la suite. Ils sont en train de peindre leurs propres dessins et c'est l'opportunité pour eux comme pour nous d'apprendre ensemble.

À Mons, l’art prend bien des formes… Une réinterprétation de la montée du Car d’Or par l’artiste sévillane Lahe178 est en pleine réalisation à la rampe Saint-Waudru. Un vrai clin d’œil au patrimoine montois.  Un peu plus loin, une sensibilisation à la vie marine est mise à l’honneur. Prise en plein plongeon dans la rue à degrés, une baleine joue sur la perspective. Imaginée par le duo d’artistes suisses Nevercrew, l’animal est un symbole pour sensibiliser au réchauffement climatique et à la chasse à la baleine.

C'est quelque chose à expérimenter, nous aimerions que les gens puissent se demander "Pourquoi une baleine?" parce que c'est une question importante qui permet de se questionner sur quelque chose qui se passe ailleurs qu'ici et c'est cela que nous voulons que les gens pensent. Car ce que nous faisons ici peut impacter ailleurs. Donc via quelque chose de local, nous pouvons sensibiliser au niveau plus global. 

  C’est avec ce festival des cultures urbaines que la ville de Mons prend des couleurs tout en proposant le premier grand événement d’art urbain en Wallonie.

Pour cette édition de la biennale, on a voulu marquer un gros coup sur l'art urbain et organiser le premier grand festival d'art urbain international en Wallonie avec presque que 25 artistes qui vont venir travailler à Mons pendant quinze jours. On a des artistes  qui viennent d'Italie, de France, d'Espagne, du Portugal, ... On fait un peu le tour du monde avec les artistes internationaux qui travaillent à Mons.

Au total, la ville de Mons va proposer une centaine d’œuvres d’art urbain, dont 25 réalisées pendant cette semaine.

Si vous vous sentez l’envie de dégainer les aérosols, ce mercredi 26 septembre, de neuf heures jusqu'à quinze heures, vous avez, vous aussi, la possibilité de prendre part à l’avancement de la fresque participative de Godmess et de Thirdrua dans la rue de Nimy.

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